Bowie dira à un fan, bientôt journaliste, que si vous avez aimé, la prochaine fois que vous me verrez je serai complètement différent.
Le 29 janvier suivant, Bowie dit vrai. Maintenant majoré à 60 pences, le spectacle de Londres a maintenant doublé dans son occupation populaire. Parmi les fans, Roger Taylor & Freddie Mercury qui viennent se partir un nouveau, band, Queen. Qui cherchent de l'inspiration. Queen & Bowie auront la même progression musicale jusqu'au début des années 90 et se croiseront souvent. Déguisés en Droogies de A Clock Work Orange, sur la musique de 2001: A Space Odyssey, les gens en auront pour leur argent.
Ziggy nait trainquillement. On entend Starman pour la première fois. On entends Rock'n Roll Suicide pour la première "You're wonderful! gimme your hand!" en clôture de spectacle, c'est un triomphe. "YOU'RE NOT ALONE!". Qui était ce chanteur au cheveux rouges? Une fan est si déstabilisée dans la foule qu'elle donne un coup de poing au visage de Ziggy. C'est Bowie qui encaisse.
A STAR IS BORN! annonce le journal local du lendemain.
Les effets de cette une seraient multiples. L'impact serait musical, sur la mode, sur les coupes de cheveux, sur la morale, sur les moeurs, sur l'affirmation sexuelle, sur la marginalité affirmée, et sur la nature de la célébrité elle-même. Pour plusieurs Anglais, le soir du spectacle du 29 janvier 1972 marque le début des années 70. Le rock'n roll ne serait plus jamais le même. David non plus. 6 jours plus tard, dans une tempête qui paralysait le Québec, je naissais, à Arthabaska, puisque Victoriaville n'avait pas d'hôpital.
Ziggy Stardust était bien Anglais, mais il est né aux États-Unis. Le Bowie enfant rêvait d'Amérique, le Bowie adulte savait que cesserait un peu chez lui. Même si il serait toujours, un peu, étranger. Aux États-Unis, terre d'opportunités, tu pouvais être qui tu voulais. Il avait été aux États-Unis en 1971 pour la première fois, mais y retournait en septembre 1972, afin d'y négocier un autre contrat avec RCA. L'étiquette de son jumeau cosmique, Elvis Presley. Quand il a son contrat, il appelle sa mère pour lui dire qu'il sera plus grand qu'Elvis. Tony DeFries est un animal. Il y avait 2 réactions face à Tony: vous en aviez peur et l'aimiez, ou vous en aviez peur et le détestiez. Il avait comme philosophie cette phrase qui allait suit: "I want bigger from everybody" . DeFries était aussi déterminé que le Colonel Parker d'Elvis, portait ses lunettes fumées et fumait le cigare, avec sa tête de fonceur. On le surnommait Deep Fries en référence au film prono qui faisait fortune Deep Throat.Ça prendrait du temps, trop de temps, avant que Bowie ne comprenne ce qu'il avait signé avec lui, et qui le précipiterait dans le chaos, mais pour le moment, DeFries lui montrait des papiers (tronqués) qui disait qu'il était déjà, millionnaire. Puisque Bowie était millionaire sur papier, comportes-toi de la sorte, disait-il. Un cas classique du fake-it til you make it. Il circulerait maintenant en limousine et secondé d'un garde du corps. Les photographes étaient triés. Non pas qu'ils se tiraient sur lui, encore. Parfois, il sortait de la limousine avec son garde du corps, mais personne dans le rue pour l'attendre ou tenter de le voir. Bowie était toujours en spectacle.
À New York, il était passé devant le Radio Music City Hall en disant qu'il y jouerait un jour. Sans réaliser que ce jour serait dans 18 mois. Bowie avait été voir la pièce controversée Pork. Une sorte d'orgie pansexuelle truffée de quelques dialogues épars. C'est Andy Warhol qui avait signé cette pièce. Sur scène, masturbation, relations sexuelles, homosexualité, urine sur corps, fellations, et simulation de consommation de selles (c'était du pudding au chocolat) Tout pour choquer. David est amusé. Ce n'était que de la provocation et du mauvais goût. Une actrice expose ses seins et crie à la foule "Et alors ? la reine Elizabeth a le même format!".Étais-ce donc anormal que des travestis et des gens en besoin d'attention trouvent si facielement leur chemin jusqu'à Bowie ? Par eux, il se rendra à Warhol. La magazine Rolling Stones fait son premier profil de Bowie et on remarque moins le contenu de l'article que les photos de l'androgyne. Au début, Angie est plus populaire auprès de l'entourage de Warhol. Étatsunienne, loud, agitée comme eux. Bowie, reste plus timide. Les extravertis à temps plein autour d'Andy font une mission de dégourdir Bowie et le présente à Warhol. Ce sera une légère catastrophe. Après avoir fait sonner la sonnette autour de laquelle il était inscrit "ne pas faire sonner" David est longuement interrogé et gardé à distance par la sécurité qui a été renforcée depuis la tentative d'assassinat contre Warhol, par Valerie Solanos, en 1968. Quand il se rend enfin à Andy, en voulant lui serrer la main, Warhol refuse et garde ses distances. Il a L'impression de voir un fantôme ou un reptile. Bowie veut être considéré par Warhol. Il sera blessé qu'Andy ne le prenne pas au sérieux. Quand Bowie lui joue Andy Warhol, celui-ci ne réagit aucunement et quitte. Il a détesté. La seule chose qu'il aura aimé sera les souliers jaunes de Bowie que Marc Bolan lui avait donné et que Warhol prendra en photo obssessivement. Avant de partir, Bowie participe au rituel de Warhol de se laisser filmer et d'y faire ce qui l'inspire. Bowie mimera sa propre désintégration intérieure du moment.Sa rencontre avec Lou Reed, un héros pour Bowie, sera bien meilleure. Depuis son départ des Velvet Underground, Reed s'était retiré du monde de la musique et habitait chez ses parents où il tapait à la machine pour 40$ par semaine, la compatbilité paternelle. Reed est saoûl lors de leur première rencontre. Ils vont au Max's Kansas City où une jeune Debbie Harry y est peut-être serveuse. Il ne fallait pas être nécessairement riche pour errer au Max's Kansas City, il ne fallait qu'avoir du style. Bowie en avait, Lou n'en avait plus, The Velvet Underground avait été un band maison de l'endroit. Lou avait encore ses entrées. Un jeune Bon Marley y ferait ses débuts Étatsuniens, tout comme Bruce Springsteen et Patti Smith. Mais la cour de l'élite underground est en arrière-scène. Une pièce éclairée en rouge qui donne l'impression d'un chic passage en enfer. Lou quitte assez tôt ce soir-là, mais Bowie reste en compagnie celui qui serait son jumeau viril, Iggy Pop. Bowie connaissait The Stooges depuis son premier passage aux États-Unis. James Ostenberg est un Juif intellectuel qui devient animal de scène lorsqu'il est Iggy. Sur scène, il se mutile, se dénude, incite à la violence. Mais Iggy n'a plus de maisons de disques. Ne va pas tellement mieux que Reed. Il est aussi très héroïnomane. À l'aube, Bowie et Pop sont les meilleurs amis. Après trois nuits sans sommeil d'Iggy, intoxiqué, il signe pour Tony DeFries, sous la recommandation de Bowie.
Dans les annales du rock, le band Arnold Corns n'est pas tellement mentionné. Avec raison, ils n'auront lancé que deux singles. Deux flops commerciaux. David, inspiré de Warhol, créé son propre band. Il compose la musique, en écrit les paroles, choisit leur linge, leur présentation, et s'en sert comme canvas humain. Le risque est nul. Si ça plante, on refait. Mieux. Sinon, on laisse mourir. Freddie Buretti a 19 ans, est un designer de linge de Londres, et est sexuellement ambigüe (il est en fait très gay). Il le rebaptise Rudy Valentino et s'en sert comme laboratoire à idées. David s'inspire d'une chanson qu'il adore pour le nom du band, mais on réalise très vite que Valentino ne sait pas chanter. Bowie fera les voix et on fera croire que c'est Burretti qui chante.
Flop commercial, mais pas du tout un échec. Ça a permis à Bowie de s'amuser avec les alter ego et les concepts musicaux. Le rock ennuie un peu Bowie qui n'y trouve pas de théâtralité. Il avait été voir un spectacle d'Alice Cooper et avait été gêné de le voir jouer avec un boa et feindre de se faire électrocuter sur une chaise électrique. Bolan vient de faire 10 semaines de suite avec deux hits. Bowie veut faire plus. Il voulait habiter la scène, pas réciter des mots sur scène. Il ne veut pas être radio autant que télévision couleur. Le problème restant que son album qui sort cet automne là, Hunky Dory, n'annonçe pas ça du tout. Il est harmonieux, lyrique et folk. Accessible. Mais il parle de changements. Et de vie sur Mars. À Ken Scott, producteur d'Hunky Dory et de The Rise & Fall... il dira "Je ne pense pas que tu aimeras ce qu'on fait. C'est beaucoup plus rock." Bien que considéré comme un des meilleurs albums concepts de l'histoire du rock, The Rise & Fall of Ziggy Stardust & The Spiders From Mars n'a jamais été conçu ainsi. Le titre de travail était Round & Round. Amsterdam, reprise de Jacques Brel, Velvet Goldmine et Holy Holy se trouvaient sur le première acétate du produit fini. It Ain't Easy, une reprise aussi, était une chanson de trop des sessions d'Hunky Dory. En studio, selon Scott, Ronson ou Woody, jamais Bowie n'a parlé d'un album concept. Mais la science-fiction a toujours été dans la tête de David. Et peu à peu, une trame narrative spatiale se dessine. Le mot Star nait partout. Pour toute sa vie. L'album plait aux dirigeants de RCA qui demandent toutefois, "Où se trouve le hit ?". Sur commande, Ronson et lui composent Starman. Cette chanson surpassera les ventes de Space Oddity. Croisé de T.Rex et The Supremes, Bowie démontre son talent de mélodiste. Ls vision narrative s'installe. Un poète anarchique, arrivé des étoiles, est d'abord déifié, avant de s'étouffer par son propre ego. C'est un propos sur l'excès. Ça parlera à bien des gens. C'est un monument pour les marginaux. Mais ça n'arrive pas de nulle part. Les Beatles ont inventé le Sgt Pepper's Lonely Heart Club Band, il y a 5 ans. The Who a fait un opéra rock, il y a trois ans et on y évoque un messie. Ziggy est un commentaire sur la forme d'art, tout en le performant. Tout à fait meta. De l'aube de la célébrité à l'apocalypse. De la notion de la vie extra-terrestre (la mienne) aux cultes religieux. En 1972, l'optimisme du mouvement hippie s'est évaporé. Bientôt, on aura le punk et le heavy metal. Des villes d'après guerre ne sont pas encore pleinement reconstruite. L'Angleterre vit une de ses pires récessions. Le futur semble sombre. Bowie pense peut-être vraiment qu'il ne reste que 5 ans à vivre. Bowie a tricoté un anti-héros des années 70. David a été inspiré par Iggy Pop (D'où Ziggy qui était aussi le nom d'un magasin de linge) et Lou Reed dont il avait presque vu les suicides rock'n rolliens. En peu de temps, Brian Jones, Janis Joplin et Jimi Hendrix sont avalés par le rock. Sans mentionner l'abandon mental de Syd Barrett, les dérives de trois guitaristes de Fleetwood Mac, et Brian Wilson qui perd aussi la tête. Lors de son passage à L.A., il avait joué avec Gene Vincent. Bien qu'âgé seulement de 35 ans, Vincent avait l'air d'en avoir 59, était usé et désorienté. Triste à voir. À 36 ans, quelques jours avant que Bowie, Bolder, Ronson, Woody, Scott n'entrent en studio, Vincent est mort. La maladie mentale de son frère Terry, celle de Vincent et sa carrière auto-sabotée, ont été moteurs d'inspiration.Lors de son premier passage aux États-Unis, un représentant de sa maison de disque lui avait donné un 45 tours d'un artiste country de la même boîte, The Legendary Stardust Cowboy, qui allait inspirer le nom de Ziggy. Il lui avait dit: "Écoute ceci et tu ne seras jamais plus pareil."
Il l'a fait. N'a plus jamais été pareil.
David dira de Ziggy que c'était un hommage au superficiel. Un alter ego, sur un autre alter ego. Jones devenu Bowie devenu Stardust. Ça lui jouait dans la tête depuis qu'il avait parlé avec Doug Yule, le pensant Lou Reed. Une star n'est jamais autre chose que ce que les gens pensent que tu es. C'était artificiel. Une fausse production de masse en plastique. Burretti n'est pas perdu. Il lui fait son linge étrange tiré des retailles de Canary Street. Le 13 janvier 1972, on se présente sur le site qui sera la pochette finale de l'album. Ils avaient fait quelques prises avec le band, en studio avant que le photographe ne leur demande d'aller à la rue. C'était l'hiver Londonien et il faisait froid, la nuit. Prenant une guitare, David a marché jusqu'au #23 Haddon Street prenant la pose pour seulement 4 clics de caméras et en tirer une des pochettes les plus mythiques (la prochaine sera la Joconde de son oeuvre) de l'histoire du rock.
Il fallait maintenant monter sur scène et jouer le matériel en spectacle. Si Ziggy est habillé avec extravagance. Mick, le bluesman, Trevor, plutôt discret et Woody, rock'n roll, ne sont pas tellement enchantés de se déguiser sur scène. Quand Burretti leur présente ses costumes, la réaction est "HEY! J'aurai des ami(e)s dans la salle! je suis un musicien! pas un animal de cirque !". Ronno prend même son matériel et se rend au train pour retourner vivre chez lui. Menaçant de quitter tout. Woody prend plus d'une heure à se convaincre. Mais quand ils réalisent le nombre de fans féminines allumées par leurs costumes, ils changent d'idée. La tournée de Ziggy et ses Araignées commence officiellement le 10 février 1972, j'ai 6 jours. Humble début. 60 personnes au premier spectacle. Certains spectacles n'attirent qu'entre 20 et 30 spectateurs. Mais peu à peu, le bouche-à-oreille se fait. Le 6 juin 1972 est lancé l'album.En Angleterre, une fois que vous passez à l'émission Top of the Pops, vous êtes à l'Everest de la musique populaire. La participation de Ziggy et ses Araignées pour y chanter Starman sera magique. À quelques moments, la courant passe de manière titanesque. Quand Bowie dit "you" en pointant la caméra et quand il passe son bras autour du cou de Ronson, en franche camaraderie. Pour plusieurs, leur vie vient de changer. Ils étaient ce "you". Ils avaient été choisis.
À 19h30, le 6 juillet 1972, le public Anglais habitué à la science-fiction du Doctor Who, ne connaissait rien, ou si peu de cette étrange créature de mars. 15 millions de téléspectateurs voient ce chanteur aux yeux de deux couleurs.Si les Beatles avaient eu Ed Sullivan, Bowie aura The Top of the Pops. Les membres futurs de U2, The Smiths, Joy Division, Duran Duran, et de tellement d'autres sont parmi les 15 millions dont la vie vient de basculer. Cette bête offre une évasion. Une rédemption par la transformation. Son triomphe est un triomphe commun à tout ceux et celles qui se sont toujours considérés peu normaux. Anti-conventionnel.
Quand Bowie enlace Ronson, dans le conservatisme de 1972, c'est un choc. Seraient-ils un couple ? On questionne déjà sa sexualité. Bowie s'en amusera toujours. À un intervieweur du Melody Maker qui le dit efféminé et "camp", il lui dit qu'il est gay et l'a toujours été. Il y a à peine 5 ans, en Angleterre, l'homosexualité était criminelle. Passible de prison. Le dire ainsi, candidement, est sans précédent. Angie, avec laquelle il a un enfant, lui reproche de ne pas avoir au moins dit qu'il était bisexuel. ¨Ca fait quoi de nous ? des erreurs ?" La mère de Bowie en fait presqu'une syncope. "Que dis tu là, David ? changes tu de sexe ?" David lui dit ne pas en croire un mot, c'est un coup publicitaire, la communauté gay est payante pour lui. Toute sa vie, on soupçonnera qu'il joue pour l'autre équipe de temps à autres.
Les années sur les lignes de côtés, ainsi que son passage et son père, en publicité, lui avaient donné l'avantage d'étudier longtemps ce qui vendait ou pas. Les Stones, les Beatles, The Who étaient adolescents quand la gloire leur a souri. Bowie avaient maintenant 25 ans. Il savait manipuler.Sur scène, au Oxford Town Hall, il se tire à genoux mimant jouer de la guitare de Ronson sur Suffragette City, avec ses dents. Ce qui peut aussi rappeler facilement une fellation. L'effet est immense. Tout le monde en parle. 5 photos de Mick Rock feront le tour du monde. Bowie devient viral mondial. DeFries en fera une pub payée dans un journal. Journal audacieux, tout de même d'avoir choisi de publier. Pour Ronson, ce sera plus dur pour ses proches. On vandalisera la maison de ses parents et la voiture neuve que Ronson leur avait acheté. Des ami(e)s de Bowie lui disent "rock'n roll suicide, allright".
Bowie est étiquetté pervers dans certains cercles, et certains pays. Alice Cooper présente des (faux) bébés morts sur scène et décapite (faussement) des gens, mais Bowie qui feint l'homosexualité, c'est davantage dérangeant...L'univers de Kerouac ou de John Rechy a toujours été un monde fascinant pour le Jones de la ville beige de Bromley. La communauté gay est très attirée par Bowie. Mais Bowie les utilise fort probablement. Sans oublier qu'il les libère aussi. Un jeune Boy George l'affirmera. Il donne le courage de ne plus se cacher. Bowie répondra à la sempiternelle question "êtes vous gay?" , "Ma sexualité n'a aucune importance, je suis un acteur. Je joue bien des rôles. Je suis peintre aussi, J'utilise toute ma palette de couleurs"
Ça je l'ai toujours, toujours, senti.
En entendant que le band Mott The Hoople veut se séparer, David leur propose une chanson. Il devient messie pour vrai. Il produira leur album qui sera leur plus gros hit. Ils refusent Drive-In Saturday. Ça le déprime tant qu'il s'en rase les sourcils.The Stooges est aussi ressuscité et David leur produit Raw Power. Il transforme Lou Reed en star pop avec le très bien nommé Transformer, co-écrit avec lui et produit son premier album solo. Un classique passeport de l'univers underground New Yorkais. Pour le solo de saxophone de Walk on the Wild Side, Bowie engage Ronnie Ross, qui lui donnait des cours de saxophone, pré-adolescent.
Quand quelqu'un le complimente moqueusement pour The Laughing Gnome, son morceau de 1967, il répond que non, ça, ce n'était pas moi. Il se dirige vers sa limousine et quitte.
Il avait d'autres places à se rendre, et d'autres personnes à incarner.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire